Le système de défense non spécifique est le premier bouclier de protection de l'organisme et empêche la pénétration d'agents pathogènes dans ce dernier. Il inclut notamment le manteau protecteur acide de la peau, le pH acide dans l'estomac, ainsi que des sécrétions présentes à la surface des muqueuses. Si des agents pathogènes parviennent malgré tout à forcer ces barrières superficielles, certaines cellules du système immunitaire sont activées. Les cellules dénommées « phagocytes » (par exemple les macrophages ou les granulocytes) identifient les corps étrangers à l'organisme et les éliminent, que l'organisme soit ou non déjà entré en contact avec ce corps étranger.
Le système de défense spécifique consiste en une réponse immunitaire spécialement axée sur l'intrus. Elle est activée dès qu'un intrus a réussi à traverser les barrières du système de défense non spécifique. À cet égard, certains groupes de globules blancs jouent un rôle essentiel, telles les cellules B (également appelées lymphocytes B ou plasmocytes). Ces cellules produisent des quantités importantes de substances de défense, dénommées «anticorps » ou « immunoglobuline ». Elles ont une spécificité élevée et identifient des structures déterminées à la surface des intrus. Elles s'intègrent aux agents infectieux comme une clé dans une serrure et entament leur destruction via cette liaison. La production d'une quantité efficace d'anticorps peut durer quelques semaines lors d'une première infection avec un agent pathogène donné. Parallèlement, des cellules dites « cellules-mémoire » sont constituées. Grâce à ces cellules, l'organisme est en mesure de « se souvenir » d'un agent pathogène et de produire des quantités importantes d'anticorps en un laps de temps très court en cas de nouvelle infection provoquée par le même agent. Cette infection est alors combattue très rapidement et efficacement.
Cellules-B
Anticorps
Phagocytes